Payer pour voir (facile)

 

Parfois, il faut payer pour voir...

Imaginez la situation suivante :

Il pleut. Il vente. Il fait froid. Le portail est à 500 mètres, au bout de votre magnifique propriété. Vous, vous êtes bien au chaud et au sec, mais vous vous demandez si ce fameux portail est bien fermé.

 

Et maintenant trois suites possibles :

Suite 1 : Vous vous déplacez. Le portail était ouvert. Vous le fermez d'un simple coup de clef. Vous rentrez.

Suite 2 : Vous vous déplacez. Il était déjà fermé. Vous rentrez.

Suite 3 : Vous ne vous déplacez pas. Vous ne savez pas s'il est ouvert ou fermé.


Nous préférons tous vivre la suite 1 plutôt que la suite 2, n'est-ce pas ?

Et pourtant, c'est paradoxal car le coût est le même, celui de l'information : un déplacement sous la pluie.

Quant à la suite 3, elle a un autre coût, celui du danger.


Qu'on puisse hésiter entre 1 et 3 (ou entre 2 et 3) a du sens. C'est le prix du risque versus le prix de la connaissance.

Mais on ne devrait pas estimer que la situation 2 nous a plus coûté que la 1... Dans les deux cas, on sait !

Je vous laisse méditer là-dessus...

Commentaires

  1. On envoie le chien . Si il revient le portail est fermé. Si il revient pas il est ouvert. Dans les deux cas le chien est mouillé

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Intégrammes (très difficile)

Réjouissons-nous avec le jour (facile)